L’endroit sacré de Saint-Marc ! |
Le dimanche 25 février, les élèves de 6ème année de l'école communale d'Oreye ont visité la basilique Saint-Marc pour apprendre l'histoire de cette prestigieuse église.
Pour commencer la visite, les élèves ont observé la façade extérieure de la basilique sur laquelle de nombreuses mosaïques représentent la vie biblique. En effet, au Moyen Âge, le peuple était analphabète et ne pouvait donc pas lire la Bible. Ces mosaïques permettaient alors de comprendre les différents épisodes bibliques. La basilique est issue d'un style byzantin avec ses nombreuses coupoles qui reposent sur des colonnes que les Vénitiens ont ramenées de différents pays d'Orient en guise de trophées de guerre et pour montrer leur puissance. Les élèves sont ensuite entrés dans la basilique et ont observé les nombreuses décorations. Ensuite, ils ont admiré la Pala D’Oro qui est composé de trois mille pierres précieuses. Ce retable représente encore une fois des éléments religieux. Le doge l'avait commandé en Orient en 976. Pour continuer leur visite, les élèves sont allés observer les quatre chevaux de Saint-Marc. Les Vénitiens ont profité de la quatrième croisade pour aller à Constantinople et pour s’emparer de ce trophée de guerre. En 1797, Napoléon Bonaparte a pris possession de la République vénitienne et s'est approprié le quadrige de bronze. Quand Napoléon a perdu la bataille à Waterloo, les chevaux sont revenus à Venise. Ceux qui sont placés sur le balcon de la basilique sont des répliques car les vrais sont protégés dans le musée de la basilique. Ils s’abîmaient à cause de la pluie et de la pollution. Pour clôturer leur visite, les élèves sont allés sur le balcon de la basilique sur lequel est posé la réplique du quadrige de bronze. De là-haut, ils ont contemplé la place Saint-Marc sur laquelle trônent le Campanile et la tour de l'horloge. C'était une visite culturelle éblouissante. Amaury et Maximilien À la découverte du Campanile
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Le lundi 26 février, les élèves d'Oreye ont visité le Campanile qui se trouve sur la place Saint-Marc de Venise.
Cette haute tour de 100 mètres servait de phare pour les navigateurs. Ceux-ci repéraient alors Venise de loin. Elle permettait aussi de voir l'ennemi s’approcher de la lagune. Avant, le Campanile faisait 50 mètres de haut mais un jour, il s'est effondré ne provoquant qu'une seule victime : un chat. La loggia du Campanile compte cinq cloches : la première servait à avertir les personnes du début de la journée de travail. La deuxième servait à avertir le peuple de la fin du travail. La troisième servait à donner l'heure. La quatrième annonçait les exécutions capitales. Et enfin, la cinquième servait à annoncer l'arrivée des ennemis. Les élèves ont visité cette célèbre tour. Ils ont pu contempler Venise d'en haut. D'un coté, ils voyaient le Grand Canal bordé de tous les beaux palais, les vaporetti, les gondoles ... Au loin, ils pouvaient apercevoir des îles éparpillées sur la lagune. Juste en-dessous d’eux, ils observaient la tour de l'horloge, le palais des doges et la basilique Saint-Marc. Les élèves ont pu apprécier le paysage contemplé du haut du Campanile. Malheureusement, ils ne sont pas restés très longtemps car il faisait très froid là-haut ! Le vent chassait ! Sandy et Jasmin |
Le palais des doges
Lors de leur voyage en Italie, le lundi 26 février, les élèves de 6ème année de l'école communale d'Oreye ont visité le palais des doges, à Venise.
Ils ont commencé leur visite devant le pont des Soupirs. Ce pont reliait les prisons au palais des doges. Ensuite, ils ont observé l'architecture du palais. Ils ont constaté que l'architecture était gothique, qu'il y avait des colonnes, des rosaces et une logette au milieu de la façade. Après, ils se sont dirigés vers un drôle de personnage en forme de tête de lion : dans sa bouche, les Vénitiens, la nuit, habillés de noir, déposaient un papier dans lequel ils dénonçaient une personne ayant commis une infraction. Les élèves ont ensuite emprunté l'escalier d'or (La Scala d’Oro) où le plafond était entièrement orné d'une dorure extraordinaire et de sculptures à couper le souffle. Dans toutes les salles du palais, les plafonds et les murs étaient décorés de peintures réalisées par les plus grands peintres italiens comme Léonard de Vinci, le Titien, le Tintoret. Ces peintures représentent des scènes de vie biblique, des portraits du lion ailé (symbole de Venise) ou des scènes de guerre. Ensuite, les élèves se sont dirigés vers la salle du Grand Conseil où le doge et ses 10 proches conseillers jugeaient les prisonniers. Lorsqu'ils étaient condamnés, ils passaient par le pont des Soupirs pour arriver en prison. Dans cet endroit, il fait très sombre et lugubre. Seul Casanova a pu s'échapper de ces cachots. Il avait été emprisonné pour avoir séduit la femme du doge. Le palais abrite une salle d'armes, avec des armures, des boucliers, des épées, ... Cette réserve d'armes permettait de faire face aux attaques. Dans la dernière salle, il y avait des canons, des mitraillettes, ... Dans la salle du Grand Conseil, les portraits de tous les doges étaient représentés. C'est dans cette salle qu'est exposée la plus grande peinture du monde (7 m de haut sur 24 m de large) : « Le paradis », du Tintoret. Pour terminer leur visite, les élèves se sont dirigés vers la gondole du doge. Puis, Diego et Violette ont joué le rôle du doge et de la dogaresse devant l'escalier du géant. C’est à cet endroit que se faisait le couronnement. Les élèves se sont bien amusés et ont appris beaucoup de choses sur ce siège administratif, politique et judiciaire qui régnait sur la lagune au Moyen Âge. Steven |
Les merveilleuses îles de Venise !
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L’Arsenal
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Le lundi 26 février 2018, les élèves de 6e année se sont rendus à l’Arsenal de Venise qui, autrefois, servait à la fabrication des bateaux ; maintenant, il s’agit d’une base militaire.
Au Moyen Age, l’Arsenal servait à la fabrication des bateaux. D’ailleurs connais-tu la célèbre histoire de Marco Polo qui est un célèbre marchand vénitien ? Il est même allé jusqu’en Chine pour rapporter des pâtes en Europe ! Les bateaux que l’on construisait dans ces entrepôts étaient gigantesques. À l’époque, ils servaient aux grands voyages et étaient réputés dans le monde entier pour leur résistance et leur capacité à entreprendre de longs voyages. L’Arsenal est protégé par une forteresse en pierre et un pont qui se lève permettant l’accès ou non au chantier. À présent, il n’est plus un chantier naval mais une base militaire. Violette et Noah |
De l'eau à l'électricité !
Lors de leur voyage en Italie, le dimanche 3 mars, les élèves de l'école communale d'Oreye ont visité la centrale hydro-électrique de Lanzada.
En arrivant sur place, les élèves ont participé à une petite activité sur l'énergie et l'atome. Le guide leur a parlé de la division de l'atome en neutrons, protons et électrons. Ensuite, ils se sont rendus sur le site des installations. Ils ont appris que l'eau qui arrivait des glaciers était récupérée dans un barrage. Elle est alors canalisée dans des conduites forcées (gros tuyaux de 3 m de diamètre). Par la suite, l’eau réalise une chute vertigineuse à 240 km/h pour faire tourner une turbine. Les atomes se rassemblent dans le générateur et l'électricité peut alors se former. Cette énergie est envoyée sur des câbles à haute tension puis elle est distribuée dans tous les ménages. Pour terminer leur visite, ils sont montés au centre de contrôle où il y avait beaucoup d'interrupteurs qui permettent de réguler le débit du réseau électrique. Pour finir, l’eau usagée est rejetée dans un bassin de fuite. Grâce à cette visite, les élèves ont découvert tous les secrets de cette énergie renouvelable. Steven |
L'ARVA
Le lundi 5 mars, les élèves de l'école communale d'Oreye ont appris, grâce à leur guide, comment réagir face à une avalanche.
Annick, leur guide, leur a d'abord expliqué comment utiliser l'appareil permettant de retrouver les victimes d'avalanches. Cet appareil permet de détecter une personne qui serait ensevelie sous la neige. Avant l'utilisation de cet outil, il est nécessaire d'appeler les secours en formant le 112. Une fois la zone de recherche identifiée grâce aux chiens pisteurs, on peut employer une sonde qui est une sorte de barre souple, de la marque QUECHUA, que l’on doit enfoncer en profondeur pour explorer le site de recherche. Une fois l'individu retrouvé, il est nécessaire d’avoir une couverture d’aluminium et des bouillottes pour réchauffer la personne. La victime devra être ensuite emmenée à l'hôpital. La police mènera son enquête pour trouver les facteurs déclencheurs d'avalanche qui peuvent être naturels ou humains. Cette activité a été très intéressante. Diego et Pierre-Lou |
Musée de la montagne
Le dimanche 4 mars, les élèves de 6ème année de l’école communale d’Oreye sont allés au musée du patrimoine à Chiesa pour apprendre comment vivaient, dans cette vallée, les personnes il y a 150 ans.
La guide, Mireille, leur a tout d’abord expliqué, à partir d’une maquette, les différentes montagnes qui ornent la Valmalenco. Le musée était divisé en différentes parties : les objets de la maison, la nourriture, la ferme et l’élevage ainsi que les animaux de la montagne. Pour commencer, Mireille a expliqué la partie consacrée aux objets de la maison. Elle a montré les ustensiles utilisés par les montagnards comme la marmite attachée à une crémaillère faite en pierre ollaire ; les coussins d’autrefois, faits en feuilles de maïs séché ; le mobilier... En ce qui concerne l’alimentation, les montagnards utilisaient essentiellement les produits qu’ils cultivaient : le blé, le maïs, le seigle. Avec la farine de maïs, ils préparaient la polenta et avec la farine de sarrasin, ils faisaient des pizzocheri (qui sont des pâtes à base de chou). Ensuite, la guide les a emmenés dans la partie élevage des animaux de la ferme. Elle a montré comment ils trayaient une vache avec l’assistant Sam M. Elle a expliqué comment le lait était transformé en beurre et comment on faisait le fromage. Les aliments étaient transportés à dos d’homme dans une cadula. Pour faire du vin, les montagnards cultivaient le raisin en terrasses, sur les flancs de montagne. Ils mettaient les grappes dans une hotte et les mettaient dans un pressoir pour extraire le jus en vin. Au printemps, les moutons étaient tondus avec des forces. La laine était lavée et séchée au soleil, puis démêlée avec une carde. Mireille leur a monté des animaux empaillés : corbeaux, aigles, autours, renards, chouettes, belettes, blaireaux, lagopèdes, écureuils, hérissons, marmottes, chamois et bouquetins. Mireille leur a appris beaucoup de choses et ils ont retenu de nombreuses informations. Lalie et Alexandra |